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bord conseiller au parlement de Pau, il embrassa ensuite la carrière militaire et fut successivement

. mousquetaire et officier'de'dragons. Il habitait alors Fribourg, en Suisse, et c'est dans cette ville qu'il connut et épousa M"⁰ de Boccard, fille d'un ancien militaire au' service de la France. Xeur^contrat de mariage fut passé à Parisle 29 mai 1775 (1). On y voit, que la future se maria sans

— argent comptant; avec ses droits, et que M. et M^me d'Epinay se ' trouvaient dans une gêne si grande que tout ce qu'ils purent faire fut de s'engager, pour le cas,où l'avoir personnel de leur fils (2) ne produirait pas annuellement 5,ooo livres, à lui compléter cette somme de leurs propres deniers. L'une des clauses de cet acte, témoignage irréfutable.de l'état désastreux de la fortune' de ■M. d'Epinay, est ainsi conçu : « Ledit maître Binet "(c'était le procureur de M. d'Epinay fils)

oblige "même ledit sieur futur époux de ne pou-

• . i ... ■

(1) Archives nationales, Y, 77. Voir, à l'Appendice, le document coté V. -

(2) Cet avoir personnel se composait' de 2,000' livres de capital, prix de la liquidation de sa charge de magistrat, produisant 900 livres par an, et de 3/i3 dans un quart de place de fermier général.



	.s-^ 39 -s^ bord conseiller au parlement de Pau, il embrassa ensuite la carrière militaire et fut successivement . mousquetaire et officier'de'dragons. Il habitait alors Fribourg, en Suisse, et c'est dans cette ville qu'il connut et épousa M"⁰ de Boccard, fille d'un ancien militaire au' service de la France. Xeur^contrat de mariage fut passé à Parisle 29 mai 1775 (1). On y voit, que la future se maria sans — argent comptant; avec ses droits, et que M. et M^me d'Epinay se ' trouvaient dans une gêne si grande que tout ce qu'ils purent faire fut de s'engager, pour le cas,où l'avoir personnel de leur fils (2) ne produirait pas annuellement 5,ooo livres, à lui compléter cette somme de leurs propres deniers. L'une des clauses de cet acte, témoignage irréfutable.de l'état désastreux de la fortune' de ■M. d'Epinay, est ainsi conçu : « Ledit maître Binet "(c'était le procureur de M. d'Epinay fils) oblige "même ledit sieur futur époux de ne pou- • . i ... ■ (1) Archives nationales, Y, 77. Voir, à l'Appendice, le document coté V. - (2) Cet avoir personnel se composait' de 2,000' livres de capital, prix de la liquidation de sa charge de magistrat, produisant 900 livres par an, et de 3/i3 dans un quart de place de fermier général.